L’opération de mise en tension du tablier métallique du pont-à-Ponts devra se prolonger et la réouverture de la circulation (en demi-voirie) se voit repoussée au samedi 30 mars, 6h, soit à temps pour les cortèges du Carnaval de Tournai ! La météo a en effet ralenti la manœuvre et le SPW souhaite pouvoir garantir une solidité optimale de l’ouvrage.
Afin que la totalité des opérations de mise en tension et la prise des bétons -ralentie par les conditions météorologiques et les faibles températures nocturnes- soit totalement assurées, le maître d’ouvrage a donc sollicité de la Zone de police une prolongation de la mesure de fermeture du trafic sur le pont-à-Ponts.
Toute circulation des véhicules, cyclistes et piétons (la passerelle provisoire restera en fonction) est donc interdite sur le pont-à-Ponts jusqu’au samedi 30 mars, 6h. Les automobilistes venant de la rue de la Wallonie sont donc toujours déviés vers la rue des Clairisses depuis le carrefour du Dôme, ceux provenant des quartiers Saint-Brice et de la gare vers la rue Saint-Brice via le rond-point Saint-Brice. A compter du 1er avril et pour huit semaines -le temps que les gestionnaires de réseaux réintègrent leurs câblages dans le tablier métallique-, le pont-à-Ponts sera accessible en demi-voirie dans le sens Dôme vers Saint-Brice.
Parallèlement, et également en raison des températures trop basses des dernières semaines, les travaux sur le pont Devallée ont aussi été retardés et reprendront le lundi 1er avril, mais sans incidence sur la circulation qui demeurera possible dans les deux sens sur l’ouvrage.
La fermeture du sens de circulation prison vers gare sur le pont Devallée est pour l’instant programmée pour la semaine du 8 avril mais devra être confirmée. Bien consciente des désagréments que cette mesure peut engendrer pour les usagers du pont-à-Ponts, l’administration du SPW Voies hydrauliques tient cependant à rappeler qu’il s’agit là d’opérations cruciales pour la stabilité et la durabilité de ce nouveau tablier dans les décennies à venir. Une raison d’autant plus compréhensible à une époque où une série d’ouvrages d’art montrent des signes de vétusté et doivent être remplacés en Wallonie…
